Apprenez l’Économie avec La Cigale et la Fourmi
You, like me, must already know the fable The Cricket and the Ant. When I was younger, I heard it dozens of times, but I had not paid attention to all the important teachings of that story. In this article, I will talk about the history of The Cricket and the Ant and about the connections I perceive between this fable and economics.
La fable de la cigale et la fourmi
Il était une fois une cigale qui vivait en sautillant et en chantant dans les bois, sans se soucier de l’avenir. Lorsqu’elle croisa une petite fourmi qui portait une lourde feuille, elle demanda :
La cigale : Hé, petite fourmi, à quoi sert tout ce travail ? Nous devons profiter de l’été ! L’été est fait pour se détendre !
La fourmi : Non, ma chère cigale ! Je dois travailler maintenant pour économiser de la nourriture pour l’hiver.
La préférence temporelle
Dans ce passage de l’histoire, nous avons déjà quelques concepts économiques importants, notamment la préférence temporelle ! La préférence temporelle n’est rien de plus que la tendance des êtres humains à préférer la satisfaction présente à la satisfaction future, car attendre la satisfaction future est un coût. Plus la préférence temporelle est élevée, plus la préférence pour la consommation actuelle est latente, et plus la préférence temporelle est faible, plus la volonté d’épargner et d’épargner pour l’avenir est grande.
Nous voyons que la cigale a une forte préférence temporelle, car elle ne se préoccupe que du présent, sans se soucier de sacrifier son plaisir, ou une partie de celui-ci, à chercher de la nourriture pour l’hiver. La fourmi, quant à elle, montre beaucoup d’inquiétude pour l’avenir, c’est pourquoi nous disons que la fourmi a une faible préférence temporelle et, par conséquent, économise.
L’épargne
On voit ici un deuxième concept économique important : l’épargne. L’épargne n’est rien de plus qu’une partie d’un revenu ou d’un patrimoine qui n’est pas dépensé ou consommé une fois reçu, mais épargné, dans l’espoir d’être utilisé dans le futur.
La fourmi s’efforce d’économiser plus de nourriture qu’elle n’en a besoin actuellement pour s’assurer qu’elle en aura pendant l’hiver, dans cette histoire, la nature était couverte de neige et la disponibilité de nourriture considérablement diminué. On peut dire que la fourmi travaille et économise de la nourriture maintenant, pour avoir quelque chose à manger pendant l’hiver.
On ne vit qu’une fois
Revenons à l’histoire, on voit que le comportement des deux protagonistes est pratiquement opposé : Tout l’été, la cigale s’est amusée dans les bois. Quand elle avait faim, elle prenait une feuille, qu’elle mangeait. Elle ne se souciait pas de travailler pour épargner, car elle se souciait peu de l’avenir. La fourmi passait des heures à porter de lourdes charges de nourriture et était dédaignée :
La cigale : Laisse ce travail aux autres, amusons-nous
La fourmi : Non ma chère cigale, je dois me préparer pour l’hiver. Si je n’économise pas aujourd’hui, je manquerai de nourriture pour l’hiver et je finirai par mourir de faim.
La cigale : Petite fourmi, il faut que tu te reposes un peu ! Profite du moment, on ne vit qu’une fois et laisse-moi te dire, à long terme, on sera tous morts.
The little ant could not resist and went with the cricket to see the life it led, and was delighted. It then decided to adopt the same lifestyle as its friend. But the next day, the queen of the anthill appeared, and seeing it enjoying itself, the queen glared at the ant and ordered it to get back to work.
The queen of the ants then said to the cricket:
La petite fourmi ne sut résister et alla avec la cigale voire la vie qu’elle menait, et en fut ravie. Elle décida donc d’adopter le même mode de vie que son amie. Mais le lendemain, la reine de la fourmilière apparut, et en voyant la fourmi s’amuser, elle la regarda et lui ordonna de se remettre au travail.
La reine des fourmis dit alors à la cigale :
Le lendemain arriva
Cependant, l’hiver arriva et la cigale commença à avoir très froid. Sans abri, sans nourriture et désespérée, elle alla frapper à la porte de la fourmilière. En voyant la cigale presque morte de froid, les fourmis la firent entrer, lui donnèrent des vêtements chauds, de la nourriture et prirent soin d’elle. C’est alors que la reine des fourmis apparut et dit :
Dans le monde des fourmis, tout le monde travaille. Si vous voulez rester avec nous, faite votre devoir : jouez et chantez pour nous.
Pour la cigale et les fourmis, ce fut le plus bel hiver de leur vie.
Le travail
Le troisième concept économique fait référence au travail. Le travail est un type d’action censé produire des biens et des services qui satisferont les besoins. Par conséquent, le travail est essentiel pour que l’épargne existe. L’épargne nous permet de traverser des situations compliquées – comme celle que les fourmis et la cigale traversèrent pendant l’hiver – et il peut aussi être utilisé pour faire des investissements dans des biens d’équipement qui permettront une plus grande efficacité dans l’allocation des ressources rares.
Mais quelle est la principale leçon que nous enseigne la fable de la cigale et la fourmi ?
Elle enseigne principalement l’importance de l’épargne. Il est important de réaliser que l’hiver empêchait les fourmis de travailler, mais elles avaient encore de la nourriture pour subvenir à leurs besoins. Comment est-ce possible ? Comment est-il possible qu’elles aient de la nourriture en hiver sans travailler pour l’obtenir ? C’est simple : elles l’avaient déjà fait. Vous voyez, elles travaillaient non seulement obtenir la nourriture d’une journée mais également pour en avoir assez pour l’hiver. Ce n’est qu’ainsi qu’il était possible d’avoir la nourriture en hiver sans avoir à marcher dans la neige pour l’obtenir, l’épargne des fourmis était ce qui permettait de pouvoir faire une pause et de rester approvisionné en hiver. Si aujourd’hui nous avons des vacances, des week-ends et des retraites, tout cela ne peut arriver que parce que nous suivons l’exemple des fourmis.
Nous pouvons voir qu’à la fin, chacun des personnages se concentra sur ce qu’il faisait de mieux : les fourmis continuèrent à cueillir des feuilles et la cigale travailla maintenant avec ce qu’elle faisait de mieux, à savoir, jouer et chanter.
Cet article a été initialement publié ici